Un de mes projets du premier semestre de ma formation était la production d’un mini documentaire sur la passion de quelqu’un de notre entourage. Pour ce travail nous étions par équipe de 4 personnes. Nous avons décidé de mettre en lumière Lucas Di Caro et sa passion pour l’escalade.
Pré-production
La phase de pré-production était la plus longue et conséquente. Il nous a fallu écrire une notes d’intention dans un premier temps, donnant ainsi une idée concrète et plus claire de ce que nous voulions faire et transmettre. Après cette étape, il fallait réfléchir aux plans dont nous avions besoin pou réaliser le storyboard à la main, puis les shortlists. Cette phase est longue et nécessite beaucoup de réflexion. Il est aussi important de faire mûrir nos idées. La pré-production nous sert aussi à savoir quoi filmer quand où et comment le jour du tournage, évitant ainsi des pertes de temps et une organisation fastidieuse. Avec elle, nous avons appris à organiser et à planifier un tournage. Notre idée avec ce film était de montrer la passion de Lucas pour l’escalade tout en ayant un réel propos avec la mise en avant de la force mentale et de la détermination.
Le tournage
Nous avons tourné le reportage à l’extérieur mi-novembre. Grâce à la phase de pré-production, nous sommes allés vite. Le tournage a duré environ quatre heures. Il m’a permis de mieux maîtriser le matériel audiovisuel, particulièrement la caméra en jouant avec l’ouverture de l’appareil et en s’adaptant à la luminosité environnante. Les principes d’ouverture, d’ISO, de diaphragme et autres détails techniques m’ont été d’une grande aide, toutes mes connaissances étaient mobilisées et j’expérimentais concrètement les notions vues en cours. L’expérience est indispensable dans l’apprentissage, encore plus lorsque cela devient très technique comme dans notre cas. J’ai beaucoup progressé au niveau de la gestion de l’image et de son propos mais aussi au niveau du son que je sous-estimais beaucoup. Les bruitages du baudrier ou autre moments de silences sont très importants dans le film à titre d’exemple.
Post-production
Après le tournage, j’ai appris à dérusher des fichiers : ne garder que les plans images et les sons utilisables. Puis, à l’aide du logiciel Premiere Pro, nous avons monté notre reportage. J’ai appris à synchroniser le son et l’image, comprenant ainsi l’utilité du « clap » dans les tournages. J’ai aussi pu en apprendre plus sur l’utilisation du montage comme par exemple en utilisant dans le film des transitions audio, fondus au noir ou encore l’utilité des plans de coupe, pouvant nous aider lorsque qu’il y a un problème avec certains plans (synchro labiale par exemple).
Rétrospective
Malgré quelques erreurs notamment concernant la place de la musique dans le film, je suis très satisfait de cette première expérience, je pense que nous avons réussi à transmettre un réel propos avec de belles images et un travail visuel et de mis en scène satisfaisant.