Qui suis-je ?

De nature introvertie lorsque j’étais enfant, je me suis beaucoup réfugié dans les livres, le dessin et le cinéma. En réalité, tout ce qui était susceptible de susciter créativité et imagination. Plus je vieillissais, plus mon rapport à l’art (dans sa définition générale) devenait profond, technique, et plus poussé. Si au départ je consommais seulement des films en tant que divertissement, je me suis mis à m’intéresser à la production, aux grands noms, aux techniques employées et à la complexité du propos. Ce qui n’était que consommation est devenu observation et analyse. De nouveaux horizons me sont apparus, je pouvais apprécier des livres courts-métrages/longs-métrages ou dessins de nouvelles manières.

Nageant dans la culture japonaise depuis l’enfance, je suis très attaché à ce pays, son histoire, son folklore et sa culture. Enfant, ce sont les mangas et les séries d’animations qui ont créé un premier rapport entre ce pays et moi, rapport qui s’est renforcé par ma pratique de plusieurs arts martiaux issus de là-bas tels que le judo, le karaté, l’aïkido et le nambudo. Mon intérêt pour les productions audiovisuelles s’est aussi répercuté sur l’animation japonaise, je connais bien les réalisateurs, les processus et techniques d’animation, le cheminement d’un projet et les détails techniques. C’est réellement passionnant de s’intéresser à l’envers du décor.

Très attaché à l’Histoire et aux mythes et légendes, le Japon a particulièrement su me captiver de ce côté également (autant que l’Egypte, qui se retrouve souvent dans mes réalisations). Vint ensuite un éveil encore plus prononcé pour la littérature au lycée, m’amenant avec curiosité vers la littérature japonaise avec La Déchéance d’un homme d’Osamu Dazaï et Le Traité des cinq roues écrit par le personnage historique et ancien samurai Musashi Miyamoto. 

Les sciences m’ont aussi beaucoup accompagnées. Je suis quelqu’un de très curieux et intéressé par le monde qui l’entoure. Mes études ne m’ont pas permis de suivre des cours de sciences après la seconde dans un cadre scolaire, mais je n’ai cessé d’y rester accroché. Je lis ainsi des ouvrages de vulgarisation scientifique sur des sujets qui m’intéressent (particulièrement la physique) et j’ai des manuels de cours que je peux un minimum comprendre. Tout ceci n’est qu’un loisir cependant, me permettant d’assouvir ma curiosité. Et qui sait, un jour je finirai peut être par travailler dans ces secteurs avec un emploi lié à mes compétences en création numérique et audiovisuelle !

La littérature tient une place très importante de ma vie. Je suis de nature à toujours vouloir approfondir les choses, alors quand je joue à un jeu vidéo ou regarde un film par exemple, si en faisant des recherches je trouve des références littéraires, cela va me pousser à lire des livres. Petit à petit cela devient un entonnoir inversé et je découvre énormément de choses. C’est comme ça qu’au lycée la lecture a affirmé sa place dans ma vie. De la lecture de 451 Fahrenheit pour le BAC de français, à la redécouverte des livres avec Philip K. Dick, Isaac Asimov, Frank Herbert ou encore Dostoïevski.

C’est en écrivant ces lignes que je me rends compte qu’un de mes centres d’intérêts principaux est tout simplement la narration. La narration peut être écrite comme trouvée dans les livres, purement visuellement comme sur des dessins, peintures, sculptures ou autre composition graphique, audio-visuelle avec les courts et longs-métrages, ou encore se faire avec interactivité comme le jeu-vidéo. La narration c’est aussi ce qui me pousse à vouloir écrire des nouvelles et romans ou vouloir tenter de faire des articles de presse ou autre critique. Mais cela peut aussi être de la narration dans le cadre de projets audiovisuels commandités.

Disons ceci, si vous deviez retenir deux mots clés vis-à-vis de mes centres d’intérêts ce serait art et narration.